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la page de de l'interview sur www.yamafoto.com (le 03/04/01)
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Entrevue avec Jean-François VIBERT,
entrepreneur-photographe
Jean-François Vibert, à l'âge de 33 ans,
a couvert un nombre impressionnant de reportages photo qui l'ont
mené aux quatre coins du monde. Ce profil de photographe
globe-trotter est associé à celui d'un entrepreneur
actif, au coeur de la Net-économie. Découvrons-le
ensemble
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: Parle-moi de tes débuts dans la photo
Jean-François VIBERT : Je faisais partie de la
MJC d'Aix les Bains à l'âge de 13 ans environ. Puis
j'ai délaissé la photo pour la peinture, le dessin
et la BD. Je m'y suis remis beaucoup plus tard, en 1993.
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: Dans quelles circonstances ?
Jean-François VIBERT : J'ai commencé à
faire du snowboard en 1984. En 1990, j'ai rédigé
une pige sur le snowboard dans Ski Français puis des piges
dans Planche Mag. Je suis ensuite devenu rédacteur en
chef du Hors Série de Planche Mag sur le Snowboard. Pour
compléter le texte, j'avais besoin de photographies. Au
début, j'ai fait appel à des photographes mais
les résultats ne me plaisaient pas toujours alors j'ai
décidé de prendre moi-même certaines photos.
J'ai ensuite été amené à faire des
reportages texte et photo pour des magazines tels que VSD, l'Equipe,
Phosphore ou l'Etudiant.
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: Quels sont les reportages qui t'ont le plus marqué
?
Jean-François VIBERT : Suite à une commande
du magazine XL (groupe l'Equipe), je suis allé en Afrique
du Nord avec le snowboarder Antonin Lieutaghi, avec qui j'ai
une vraie complicité, pour faire un reportage sur le "
surfeur des sables ". Nous avons passé dix jours,
à la frontière du Maroc et de l'Algérie.
Ce fut une véritable aventure. J'ai aussi effectué
un raid paradisiaque en catamaran en Thaïlande d'île
en île qui s'est vendu à la presse, à des
magazines comme VITAL, FHM
Enfin, je suis allé aux Philippines et j'ai passé
un mois au Viêt-nam ce qui m'a permis de ramener des photos
de la Baie d'Halong terrestre, des tribus du Nord ou encore des
photos de plongée à Nha Trang.
yamafoto : Justement,
comment t'es-tu formé à la photo sous-marine ?
Jean-François VIBERT : J'ai acheté des bouquins
pour apprendre. Pour les photos sous-marines, pas le choix, il
faut investir dans du bon matos. Pour les photos prises en Mer
Rouge, j'en ai eu pour 9000 F de location de matériel,
sans compter la caution de 33000 F. J'ai utilisé un Nikkon
F5 avec 20 mm et 2 flashs Ikelit.
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: Et à part les photos de voyage ?
Jean-François VIBERT : J'ai eu l'occasion de découvrir
le monde de la musique. Le magazine XL m'a envoyé couvrir
l'enregistrement du second disque du groupe Big Soul. Ainsi,
j'ai passé un mois et demi à San Francisco. J'ai
fait aussi deux pochettes de disque pour Sony Music.
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yamafoto
: Peux-tu me citer un photographe dont tu apprécies
particulièrement le travail ?
Jean-François VIBERT : Oui, Sylvain Cazenave, le
plus grand photographe de surf et de glisse aquatique. On retrouve
ses photos sur ridingzone.com.
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yamafoto
: Quels sont tes rapports à l'Internet et au numérique
?
Jean-François VIBERT : J'ai fait mon propre site
pour exposer mes travaux (Http://www.vibert.com). J'ai participé
au début de l'année 2000 à la création
de ridingzone.com, un véritable portail de la glisse dont
le siège se trouve à Republic Alley.
Bon, sinon, je déteste les appareils photos numériques,
je préfère utiliser un bon scanner car il n'y a
pas encore d'appareil numérique satisfaisant à
mon sens. Il faudra attendre encore 6 mois ou un an. Mais pour
un débutant, c'est vrai que de commencer directement par
le numérique peut-être assez pratique.
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yamafoto
: Yamafoto : D'autres projets dans ce domaine ?
Jean-François VIBERT : Oui, je quitte Ridingzone.com
et je lance Actionreporter.com pour couvrir des reportages à
travers le monde, inclure d'autres photographes. Je veux travailler
avec une petite équipe, quatre à cinq personnes
maximum, cela facilite le travail d'équipe. Le principe
sera de remettre régulièrement à jour le
site directement de l'étranger pour faire des carnets
de voyage.
Propos recueillis par Claire Cornic
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