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Trekking in the Upper Atlas Mountains
 
A few hours far from Paris, the mountains of Morocco are day-dreams for anybody who dares to abandon the marked out itineraries. Being Berber people's untouched sanctuaries, the proud mounts of the Atlas are just waiting for you... by foot or riding a mule !
 
Text and photos by Jean-François Vibert
 
 
Dévorer à l'aube les traditionnelles galettes cuites sous la cendre. Escalader aux premiers rayons du levant les crêtes rougeoyantes aperçues la veille. Se repérer à la boussole et trouver l'eau des puis pour y faire boire les mules. Au crépuscule guetter le murmure des sommets, puis autour du feu se laisser bercer par le chant des berbères. Enfin, s'endormir sous un ciel incroyablement scintillant. Plus qu'une aventure, traverser l'Atlas à pied est un véritable retour aux sources.
 
Votre guide local connaît parfaitement la région. Munissez vous d'une carte précise et demandez lui d'y dessiner votre itinéraire. Vous verrez c'est passionnant de s'y repérer et le soir d'étudier la marche du lendemain.
 
Des chemins faciles d'accès. Inutile d'être surentraîné pour randonner en Atlas, car les sentiers sont régulièrement entretenus par les villageois. Dans ce pays, on n'hésite pas à marcher un jour ou deux pour rendre une simple visite de courtoisie à quelque cousin éloigné. Ceux qui ont « fait l'Atlas » en reviennent émerveillés, et le bouche à oreille fonctionne : « C'est une expérience unique qu'il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie, affirme Cécile prof de géographie à Annecy.
 
En altitude la température reste clémente, ce qui est idéal pour la marche. Lors de la traversée de ce lac d'altitude assèché, on distingue dans le lointain les contreforts du M'goun (4061 m) encore recouverts de névés. La mule porte (en principe) le bivouac et parfois un peu plus en cas de fatigue !
 
Aucun autre massif n'offre plus de diversité et de paysages grandioses à seulement quelques heures d'avion de chez nous. Selon les régions parcourues, les paysages rappellent tour à tour les Alpes, l'Afrique ou les contreforts de l'Himalaya ». C'est en été que l'on fait l'Atlas, plus précisément entre mai et septembre. Au-delà, le risque d'être bloqué par une tempête de neige est réel. À noter qu'il existe de nombreuses courses hivernales réservées aux adeptes chevronnés du ski de randonnée. Attention, ici pas de secours en montagne que l'on appelle d'un simple coup de portable !
 
L'accueil des montagnards berbères est toujours chaleureux, spontané et sans arrières pensées.
 
Départ au pied du Toubkal. Après une nuit à Marrakech, par exemple à l'Hôtel Ali (rendez-vous des guides de la région), quelques heures de bus nous mènent au village d'Imlil, qui est au Toubkal ce que Chamonix est au Mont Blanc. La vision des toits de terre rouges et des cultures en terrasses nous transporte instantanément dans un autre siècle. Les jours de souk, tout ce qui roule, pédale, ou marche sur deux ou quatre pattes converge vers ce fond de vallée. Dans la rue principale à l'ombre des noyers, des muletiers venus des villages voisins attendent d'être embauché par les guides en partance.
 
Dans ces montagnes, chaque parcelle de terrain est exploitée. Orge, maïs ou blé, les cultures en terrasse sont riches mais peu nombreuses.
 
On palabre, on fume, on se querelle un peu et on ressasse des histoires de montagne, de sauvetage et d'exploits. Toute une mythologie incompréhensible à ceux d'en bas, ceux qui ne parlent pas berbère. Ici, certains embarquent pour la Grande expédition de 22 jours avec bivouac sous la tente, en vue de traverser le massif dans sa grande largeur. D'autres, prudents, n'entreprennent que de courtes randos en étoile, avec retour chaque soir au refuge. Plus nombreux encore sont ceux qui tentent l'ascension en deux jours du Toubkal, le plus haut sommet d'Afrique du Nord dont les 4165 m ne sont pas si difficiles à vaincre.
 
Au fond des vallées les plus étroites, on rencontre des villages de terre accrochés à la roche.
 
Yalha ! (en route). C'est toujours à l'aube que se révèle la beauté véritable de la montagne. Alors que l'ascension commence, nous dépassons les plus hautes cultures et les maisons de terre apparaissent déjà minuscules en contre-bas. Serrées les unes contre les autres, elles forment une mosaïque irrégulière de taches rouges, parfois relevées de jaune lorsque de la paille a été mise à sécher sur le toit. Le murmure du village qui s'éveille monte jusqu'à nous : le chant du muezzin qui appelle à la prière, le coq qui lui répond, le blé que l'on bat et le bruit de l'eau qui coule quelque part. Nous marchons comme dans un rêve et personne n'ose dire un mot, de peur de troubler la magie de cet instant.
 
A quelques heures de Paris, les montagnes du Maroc sont un rêve éveillé pour qui ose s'écarter des itinéraires balisés. Sanctuaire du peuple Berbère les fiers sommets de l'Atlas n'attendent plus que vous... à pied ou à dos de mulet !
 
Bientôt la pente devient plus raide et le souffle accélère. Heureusement nos sacs ont étés chargés sur les mules qui ne semblent reculer devant aucune charges. Courte pause enfin, tout près d'une source cristalline. « Vous pouvez boire » affirme le guide. Contrairement à certains qui remplissent leurs gourdes et y ajoutent précautionneusement quelques pastilles de Micropure, je plonge mes mains dans l'eau glacée et avale de grandes goulées revigorantes. Quel plaisir ! Cette eau est délicieuse et j'ai la sensation de goûter à la véritable saveur du pays. Du coup, la fatigue s'envole et le col où nous allons bivouaquer ce soir ne me semble plus si loin.
 
Essayez le 4x4 berbère. C'est vrai qu'une mule, c'est bête à manger du sable. Pourtant en cas d'ampoule ou de petite fatigue, elle ne vous laisseront jamais tomber. Vous verrez qu'il est possible de tomber amoureux de ce fidèle animal...
 
La haute vallée de Tabant, perle du massif. Située au pied du Mgoun (4061 m), cette étape saisissante constitue le point d'orgue de la Grande Traversée de l'Atlas. Un défilé aride de massifs ocre-rouges encadre une plaine étroite ponctuée de fortifications de terre aux silhouettes fantomatiques. Il y a quelques années seulement, ces villages étaient parmi les plus inaccessibles du Maroc, presque totalement coupés du monde durant tout l'hiver. C'est ici que vivent en quasi-autarcie les « Ayt Bou Gmez », une tribu « Chleuh » formée de nombreuses familles. Les « Chleuh-s » sont les berbères marocains, (on trouve des berbères ailleurs qu'au Maroc), ils ne parlent pas arabe mais « tachliyt » une langue très ancienne.
 
Traces de dinosaures. Au cours de la randonnée il n'est pas rare de découvrir des traces fossiles de dinosaure, parfois juste à l'entrée d'un village ou en travers d'un chemin. Ce qui étonne ou n'inquiète nullement les habitants.
 
Leurs traditions, leur musique et leur architecture sont autant de sujets d'étonnement pour le trekkeur qui ne refusera pas la visite d'une « tighermt », ancestrale demeure aux plafonds décorés de motifs géométriques. Les greniers de terres hauts de trois ou quatre étages et malheureusement souvent en ruine, rythment un paysage coloré de vert, d'ocre ou de jaune selon la saison. Les cultures d'orge et de maïs tranchent avec l'aridité minérale des sommets alentours et sont l'unique richesse des familles installées ici depuis des générations.
 
Femme de la Vallée des Ayt Bou Gmez (la région la plus isolée du massif), portant les traditionnels tatouages au henné. Elle vous invitera peut-être à partager le thé dans sa maison de terre et goûter à la saveur du miel de l'Atlas.
 
On oublie les heures et les jours. Etapes après étapes, les paysages se succèdent rythmés par le chant des muletiers et le pas des animaux. Cimetières d'arbres millénaires aux silhouettes fossiles creusées par le vent. Lacs asséchés, dont la traversé rappelle l'Ati-Plano des Andes Equatoriennes. Contreforts rocheux aux profils acérés, que ne renierait pas un réalisateur de Western... Fascinés par la grandeur sauvage de l'Atlas, hypnotisés par le rituel immuable de l'aurore et du crépuscule, vous marchez sans effort et ne ressentez plus de fatigue. De bivouacs en refuges, de cols en vallées, de villages en sommets, vous perdez la notion des minutes, des heures et des jours. Jusqu'à ce qu'un matin au détour d'un col, la vision éblouissante du désert barre soudain l'horizon. Pour vous maintenant, rien ne sera plus jamais comme avant... Vous avez traversé l'Atlas !

Au bivouac, comptez les étoiles. Qui n'a jamais passé une nuit sous la voûte céleste n'a pas vraiment vécu. L'air y est si pur que l'on distingue deux fois plus d'étoiles. Quant à l'aube naissante, c'est un enchantement...
 

À la rencontre des berbères.

Un guide berbère est précieux pour établir le contact avec les habitants. Au hasard de l'itinéraire, il vous invitera sans doute à visiter la demeure d'un oncle ou d'un cousin.
 
En traversant les villages évitez shorts ou débardeurs inconvenants. Demandez toujours l'autorisation avant de prendre les gens en photo. Les femmes refusent généralement. Dans ce cas ne donnez jamais d'argent pour obtenir un portrait, prenez plutôt le temps de palabrer longuement autour d'un thé. Et vous aurez peut-être la surprise de voire toute la famille prendre spontanément la pose au moment des au-revoirs.
 
 
Si vous savez vous faire adopter, vous aurez même la chance d'être invité à partager le traditionnel tagine au poulet. Attention, si vous acceptez l'invitation, il faudra attendre que la bête soit tuée, plumée, préparée et cuite et il pourra s'écouler quelques heures avant que le repas ne commence. En respectant ces règles (et quelques autres) qui sont autant de marques de respect envers vos hôtes, vous rentrerez plus riches de rencontres et de sourires.
 
 

Maintenant à vous de jouer
 
A quelques heures de Paris, les montagnes du Maroc sont un rêve éveillé pour qui ose s'écarter des itinéraires balisés. Les conseils suivant devraient vous y aider, ensuite, il vous suffira de suivre votre guide berbère pour devenir en quelques jours de vrais renards des montagnes.
 
Si vous ne connaissez rien au trekking, partez avec une agence spécialisée : Elles proposent de multiples variantes tant en ce qui concerne l'itinéraire que la difficulté... Avant de partir, assurez-vous de votre état de forme et prévoyez quelques week-ends de marche en forêt pour vous dérouiller. Les groupes sont généralement composés de 6 à 12 personnes ce qui garantit une certaine convivialité. Il existe même des programmes pour les juniors ou les familles.
 
Aventurier dans l'âme, vous possédez une bonne expérience de voyages : Dans ce cas, n'hésitez pas à prendre un billet pour Marrakech, d'où vous vous rendrez à Imlil. Vous y trouverez un guide pour organiser votre trek, ou même un groupe en partance auquel vous pourrez vous joindre
 
Comment vous équiper : Au printemps jusqu'à la fin de l'été, la température en altitude est agréable, mais les nuits sont froides. Un duvet de qualité et des sous-vêtements polaires suffiront à vous garder au chaud. Toute l'année, il est indispensable de vous protéger du soleil. Achetez pour cela un grand cheich bleu de nomade dans un « souk ». Il vous donnera des airs d'aventurier pendant la journée en vous sauvant de l'insolation, puis se transformera en écharpe réconfortante le soir autour du feu ! Pour le reste, les agences fournissent de petites fiches techniques. Citons en vrac : aspirine, Micro Pur (purification de l'eau), veste polaire, lampe de poche, gourde, briquet, couteau de poche, lingettes, petite pharmacie... Quand au réveil, c'est l'aube qui s'en chargera.
 
Quelles chaussures en Atlas : Laissez tomber les lourdes chaussures de montagne qui ne serviront quasiment jamais, excepté pour quelques crêtes dont il n'est pas obligatoire de tenter l'ascension. Optez plutôt pour de bonnes chaussures "outdoor" offrant une protection minimale de la cheville et évitez absolument d'inaugurer une paire toute neuve. En cas d'ennuis, l'indispensable kit anti-ampoules reste à portée de sac à dos, même si son efficacité est avant tout psychologique. À noter que certains trekkeurs aux pieds surs préfèrent marcher en basquettes basses. N'oubliez pas une paire de sandales ouvertes afin de vous aérer les pieds dès l'arrivée au bivouac. Vos orteils comme vos voisins de chambrée vous en remercieront. Et si le cur vous en dit, pourquoi ne pas randonner avec lorsque le terrain s'y prète !
 
Mettez tous les atouts de votre côté : Dernière astuce qui ne concerne pas que les seniors : emportez une paire de bâtons de marche télescopiques. Ils vous aideront à assurer vos pas et à économiser vos genoux dans les descentes (ne craignez pas le ridicule, même certains pros en utilisent). Franchement, il serait idiot de gâcher une aussi magnifique expédition à cause d'une stupide petite tendinite !
 
Les montagnes du Maroc : 1 - Haut Atlas. 2 - Moyen Atlas. 3 - Anti Atlas. 4 - Sahro. 5 - Rif.

 

Quatre programmes typiques du Haut Atlas Marocain
 
Les plus sportifs se lanceront dans la grande traversée du massif : 22 jours immergés dans un univers sauvage. Quand aux marcheurs de niveau moyen ils se contenteront de l'ascension du Toubkal (4165 m plus haut sommet d'Afrique du Nord), ou même de randonnées à la journée.... Au final thé à la menthe pour tout le monde.
 
Sportifs : La grande traversée de l'Atlas

Un "grand trip" de 22 jours pour s'immerger totalement dans un univers reculé et sauvage. Des paysages saisissants et restés incroyablement ancestraux. Grâce aux mules qui portent le bivouac, ce raid est accessible à toute personne raisonnablement sportive.
 
5 à 7 heures de marche par jour soit 200 km en 19 jours. Vous pourrez dire : "je l'ai fait"...
Tout le matériel et les sacs transportés par des mulets de bât qui sont têtus... mais attachants !
Ascension du M'Goun (4061 m) et traversée de l'extraordinaire vallée des Ayt Bou Gmez...
Traversée des gorges de Wandras, véritable serpent verdoyant entre d'arides pierriers...
 
 
 
Débutants sportifs : Raid et ascension du Toubkal
 
Visibles de Marrakech, les sommets enneigés du Toubkal (4165 m) sont un must même pour les montagnards chevronnés. Un itinéraire de 15 jours, pour s'initier au Trek. Les vallées traversées ne sont accessibles qu'après plusieurs jours de marches.
 
4 à 6 heures de marche par jour et pour finir en beauté : l'ascension du Djebel Toubkal (4165 m).
Mêmes conditions matérielles : tentes, mules (toujours têtues et... odorantes).
Bivouacs sous tentes et en refuges traditionnels. Des rencontres authentiques et déconcertantes.
Un chapelet de villages en terre vivant en autarcie totale autour de quelques cultures...
 
 
Débutants : une semaine de Randonnée autour du Toubkal
 
Protégé de la chaleur par l'altitude, le village d'Imlil est une base de départ idéale. Les randonnées à la journée vous permettent de découvrir la vie des berbères et de vous adapter progressivement à la marche en montagne. Si vous n'avez encore jamais pointé votre nez dehors, c'est un choc qui vous attend.
 
Hébergement dans une maison traditionnelle en terre à 1700 m d'altitude : un autre monde !
Les cultures en terrasse, les noyers verdoyants, une nature inviolée...
Ascension des contreforts du Toubkal : pour vous donner envie d'aller plus haut.
Mini-raid d'initiation de 2 jours en fin de séjour avec portage du bivouac par les mulets.
 
 
Spécial famille : Une semaine au Pays des Bou Gmez
 
Voici un programme de 8 jours dont 6 jours de marche qui propose à des petits groupes de parents et d'enfants de randonner ensemble au pays des Ayt Bou Gmez.
De juillet à août, le climat est tempéré dans cette haute vallée.
Hébergements en hôtels et gîtes (un peu plus de confort adapté aux plus jeunes).
Pique-nique le midi, repas chauds traditionnels le soir.
Randonnées faciles et découverte de la vie locale encadrées par un guide berbère.
 
 
Renseignement, prix et dates auprès des agences spécialisées :
 
Allibert : Tél. 04.76.45.27.28. - www.allibert-voyages.com
UCPA : Tél. 08.25.82.0 8.30 - www.ucpa.com
Club aventure : Tél. 08.03.30.60.32 - www.clubaventure.fr
Terre d'aventure : Tél. 01.53.73.77.73 - www.terdav.com
 
 
Ahmed Ait Tadrart Guide : "Tawada" en berbère signifie Marche. C'est par ce biais qu'Ahmed vous propose de decouvrir son magnifique pays.
 
Tél. fax. 00 212 44 36 16 80 - tadrart22@hotmail.com - http://tawada.fr.fm
Mr AÏT TADRART AHMED "boumsgour" - B.P. 33 Asni (Province de Marrackech) - MAROC
 

Sportsmen : the Great crossing of the Atlas Mountains : A great trip of 22 days to dive into an isolated and wild universe. Striking landscapes, which remained incredibly ancestral. Thanks to the mules which carry the bivouac, this raid is feasible by any reasonably athletic person. Therefore if sometimes you are getting anxious about a bit of adventure... 5 to 7 hours walking a day, that is to say 200kms in 19 days. You'll be able to say : 'I did it '. All the equipment is carried by stubborn but charming mules ! Climbing of the M'Goun Mountain (4061m) and crossing of the extraordinary Aït Bougmez valley... Crossing of the Wandras Gorges, real green snakes among dry stones.
 
Intermediate : Raid and Climbing of the Toubkal Mountain : Visible from Marrakech, the snowy tops of the Toubkal Mountain (the highest of Northern Africa) are a must (even for mountain dweller of Chamonix). Quite a feasible route of 15 days, in order to find out the meaning of the word raid, as the valleys are only reached after several days walk. 5 to 7 hours walk a day and to end with, the climbing of the Djebel Toubkal (4165m). Same material conditions : tents, mules (also stubborn and ... smelly). Bivouacs under tents and traditional refuges. Authentic and disconcerting encounters. Brushes of villages made of earth which manage to live thanks to some cultivations...
 
Beginners : One week Trekking near the Toubkal Mountains : Sheltered from the wheat by the altitude, the village called Imill is the starting point for the Toubkal Mountain (4165m). One-day-trekking allows you to discover the Berbers' way of living and to get progressively used to walking in mountains. If you've never been there before, you'll get really struck ! Housing in a traditional house made of earth at 1700m altitude : another world ! Terrace cultivations, green walnut trees, an untouched nature... Climbing of the Toubkal Mountain's spurs : to make you want to go on. Small raid of two days as an initiation with the bivouac carried by mules.
 

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© Jean François VIBERT - Journalist and photographer - Paris -
 
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