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Sur la "Route des baleines" : whale watching dans le St Laurent
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La parade des megaptères
Après avoir observé les cétacés lors de leur migration hivernale vers les eaux chaudes des Caraîbes, nous avons mis le cap au Nord, direction l'estuaire du fleuve St Laurent au Québec. Ici, baleines à bosses, baleines bleus, petits rorqual et rorquals communs se gavent de poisson et de plancton durant tout l'été. De Tadoussac au très nordique archipel des Iles Mingans, en passant par l'impressionnant Cap Gaspé, nous avons suivi la route des baleines.
 
Texte et photos Jean-François Vibert
 
A gauche le Cap Gaspé, point d'accostage du français Jaques Cartier en 1535. Gaspé vient du mot "gespeg" qui signifie "fin des terres" dans le langage des indiens Micmacs, les habitants originels de la région avant l'arrivée des Français. Au centre vue du village de Grande Vallée caractéristique des paysages de Gaspésie.
 
Baleine à bosse bondissant : spectacle rarissime auquel rêve d'assister tout amateur de whale-watching !
 
 
A gauche, départ de Grande Grave dans le Parc de Forillon avec la Compagnie Baie de Gaspé. Spécialiste de l'observation des baleines depuis une quinzaine d'année, Guy le capitaine du Narval 3 possède une expérience inégalée dans ce secteur.
 
Le Narval 3 au départ de Grande-Graves.
L'orage menace au large des falaises du Cap Gaspé.
 
Au large du Cap Gaspé une grande diversitée d'espèces et de comportements sont observées. Ici un saut de baleine à bosse (breach) qui reste toujours un moment exceptionnel. Voilà qui redonne le sourire à Louise Chavarie, guide naturaliste à bord du Narval 3.
 
Les raisons qui poussent les baleines à bosse à sauter sont encore parfaitement mystérieuses pour les scientifiques. Si beaucoup d'hypothèses ont été avancées, aucunes n'ont étés vérifiées. Reste le spectacle...
 
 
 
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Au départ de Gaspé, deux jours de voiture sont nécessaires pour se rendre à Mingan en traversant le fleuve St Laurent à Matane. Il serait sûrement possible de le faire un peu plus vite, mais il faudrait résister à la tentation de s'arrêter en route pour photographier le paysage. Et ce serait vraiment dommage, tant sont grandioses les décors qui bordent la fameuse "route des baleines".
 
Avec les chercheurs de l'équipe de Richard Sears. Après une route magnifique voici enfin Longue-Pointe-de-Mingan, ou nous avons rendez-vous pour une série de sorties en mer avec les spécialistes de la Station de Recherche des Îles Mingan. Le 3 mai 2002, les statistiques et les études accumulées par la station depuis 1979 ont conduit le gouvernement canadien à déclarer le rorqual bleu (balaenoptera musculus) espèce en voie de disparition. Pour Sylvie Angel, "cette décision constitue une reconnaissance sans précédent de l'importance du travail éffectué ici par Richard Sears et ses équipes".
 
 
Les photos de notre baleine sauteuse de Gaspé intéressent beaucoup les chercheurs du MICS. Sylvie tente d'identifier sa nageoire caudale à l'aide de la base de donnée du centre qui recence pas moins de 550 baleines à bosses, 350 baleines bleues et 475 rorquals communs, tous habitués des eaux du Golfe du St Laurent. Comme ma baleine semble pour l'instant inconue, je décide de la nomner Peggy.
 
Après quelques jours passés à Mingan dans une ambiance de "bout du bout du monde", la route des baleines nous ramène progressivement vers la civilisation au fur et à mesure que nous remontons le Golfe qui se transforme petit à petit en fleuve. Quelques 100 km avant d'arriver à Tadoussac, rendez-vous avec Yves Belanger qui nous emène en zodiac à la rencontre du rorqual commun.
 
La route 138, surnomée "route des baleines", court tout le long de la côte Nord du St Laurent sur plus de 670 km. A droite un rorqual commun d'une bonne vaingtaine de mètres de long et dont le poids doit se situer entre 40 et 50 tonnes.
 
De retour sur la terre ferme, les images numériques prises sur l'eau sont affichées en grand sur l'écran. Il est alors plus aisé d'identifier ce beau rorqual commun à l'aide d'un catalogue. Iil s'agirait d'un mâle appelé Conrad. Mais cela devra être confirmé plus tard...
 
Au centre : vue du GREMM, de la terrasse duquel on abserve sans avoir besoin de jumelles les ébats des bélugas. A droite, l'impressionant phare de au large de Tadoussac.
 
Le Lendemain, sortie en zodiac au départ de Tadoussac, ultime étape de notre périple. Le bateau est à l'arret, moteurs stopés, seul l'écho sondeur est activé afin de signaler sa position aux animaux. Du pont on peut assister comme au balcon d'un théatre à une scène classique dans cette partie du fleuve : l'alimentation de petits rorquals qui se précipitent gueule ouverte sur des bancs de krills, après les avoir rassemblé en tournant autour d'eux.
 
Sarha-Janne biologiste au GREMM enregistre lors de chaque sortie la position exacte des animaux observés grâce au GPS, ainsi que la position de tous les bateaux alentours. Ces données accumulées années après années permettraient (si cela s'avérait être le cas) d'établir une corrélation entre une rarification des animaux et les effets d'une 'activitée maritime excessive. Pour l'instant heureusement rien de tel n'a été établi : d'après les scientifiques petits rorquals et bélugas ne semblent accorder aucune attention aux aller-retours des ferrys et des bateaux de croisière venus les observer.
 
Patrice Corbeil directeur du GREMM présente fièrement la maquette du plus formidable des cétacés : la baleine bleue officiellement déclarée en voie d'extinction au Canada depuis mai 2002.

La Station de recherche des Îles Mingan
 
La station est un organisme à but non lucratif crée en 1979 par le franco-américain Richard Sears, le spécialiste mondialement reconnu des baleines bleues qui croisent nombreuse dans l'archipel. Elle accueil le public pour des visites guidées et des sorties en mer d'une journée, vraiment très différentes des habituelles croisières de whale-watching. De quoi combler l'appétit des purs et durs.
 
Le MICS (Mingan Island Cetacean Study) est un centre de recherche partiellement financé par les visiteurs qui peuvent venir rencontrer les chercheurs après une visite guidée de la salle d'exposition (tous les jours de 9h à 17h). Outre quelques animaux fidèlement reconstitués en volume et de nombreuses peintures murales servant de support aux explications, celle-ci présente l'authentique squelette d'un petit rorqual dont une moitiée à été reconstituée. Originalité unique en son genre, le MICS offre l'opportunitée aux passionnés d'accompagner les chercheurs pour des sorties en mer d'une journée. Au programe : photo identification d'individus, relevés d'échantillons de peau, comptages de petits rorquals, rorqual à bosses, rorqual communs et rorquals bleus. La sortie se passe en zodiac, si les équipement de sécurité sont fournis, préparez vous à passer 6 à 8 heures en mer sans espoire d'être débarqués en cas de mal de mer. Et si vous en voulez encore plus, vous pourrez même participer à des stages scientifiques de plusieurs semaine avec l'espoir d'être un jour sélectionné pour entrer dans l'équipe. Renseignements par téléphone.
 
Adoptez une baleine bleue !
 
Station de Recherche des Îles Mingan (MICS) : 378, bord de la mer Longue Pointe de Mingan, Qc GOG 1VO
Tél. et Fax. 418.949.2845. Site et email : www.rorqual.com - mics@globetrotter.net
 
La grande salle du MICS les vertèbres de rorqual donnent l'échelle. A droite un stagiaire travail à l'identification d'individus. Le MICS est en charge de la base de données photographique des populations de baleines bleues de tout l'Atlantique Nord qui recence pour l'instrant 350 individus.
 

Un cadre somptueux : la Baie de Gaspé
 
Basé à Grande-Graves dans le secteur sud du Parc National de Forillon à 30 kilomètres de Gaspé, le Narval 3 accueille jusqu'à 48 passagers pour des croisières d'observation de quelques heures. Une étape obligatoire, tant pour son intéret touristique que pour l'observation des mamifères marins.
 
A notre connaissance le Narval 3 est le seul bateau à être autorisé à opérer au coeur du Parc National, son Capitaine Guy Sinnott travail sur le secteur depuis une quinzaine d'années. On peut croiser aux alentours du Cap Gaspé une plus grande diversité d'espèces qu'à Tadoussac, bien que le nombre d'animaux soit probablement moins élevé. Les paysages somptueux du Cap ne sont pas le moindre intéret de cette sortie véritablement incontournable, d'autant que ces falaises constituèrent probablement la première vision de la Nouvelle France qu'en eu son découvreur Jacques Cartier qui débarqua à Gaspé en 1534. Dans le Parc, il est également possible de faire du camping, de la randonnée pédestre, de la plongée sous-marine et des sorties en kayak de mer (les chances de croiser une baleine sont d'ailleurs non négligeables). Une visite de l'Île de Bonaventure avec ses falaises à pic et sa colonie de 70.000 fous de Bassan s'impose évidement si vous venez jusqu'à Gaspé.
 
La baleine à bosse (mégaptère) montre son nez à quelques encablures du Cap Gaspé.
 
Croisières Baie de Gaspé : 64, de la Montagne Gaspé Qc, Canada G4X 1K4.
Tél. 892.5500 ou Tél. 368.2448. Site et email : www.baleines-forillon.com - info@baleines-forillon.com
 
Croisières Jean Cloutier (Île de Bonaventure) : Tél. 782.2240
 
Parc National De Forillon (infos générales) : Tél. 892.5553 et www.parcscanada.gc.ca
 

Tadoussac, pays des bélugas
 
Haut lieux historique de l'observation des baleines ce village, fondé en 1600 est également l'un des plus anciens du Québec. Situé au confluent du Saguenay qui se jette dans l'estuaire du St Laurent, c'est une étape incontournable pour les amateurs de whale watching car la densité des cétacés y est exceptionnelle. On peut y observer en particulier les très rares bélugas qui y vivent toute l'année.
 
Croisières ALM : Vous pourrez observer les cétacés lors de sorties en zodiac, ou depuis le pont de grosses vedettes, dont la stabilité est fort appréciable pour prendre de bonnes photos. (418) 237-4642. www.croisieresaml.com
 
Hôtel Tadoussac (cinq étoiles) ou j'ai passé quelques moments hors du temps en contemplant la baie depuis ma fenètre :
Tél. (888) 222 33. http://www.hoteltadoussac.com
 
Centre d'interprétation des mamifères marins de Tadoussac : Une visite incontournable ! Le GREMM est un organisme à but non lucratif, fondé en 1985, qui se voue à l'éducation pour la conservation du milieu marin et à la recherche scientifique sur les mammifères marins du Saint-Laurent. 108, rue de la Cale-Sèche Tadoussac Qc, GOT 2A0. Tél. 418.235.4701. Site et email : www.gremm.org - www.BaleinesEnDirect.net - cimm@gremm.org
 
Grâce à leur base de données, les chercheurs du Groupement d'Etude des Mamifères Marins confirment l'identitée du rorqual commun que j'ai pu observer la veille à Sainte-Anne-De-Pontneuf : il s'agit bien de Conrad un mâle photographié dès les années 80 et dont la dernière apparition remonte à 1995. Pour être validée et enragistrée, l'identification photographique doit être validée par trois personnes différentes.
Le centre d'Interprétation des Mamifères Marins de Tadoussac présente un authentique squelette de petit rorqual, quand à la maquette de rorqual commun (ci-dessus), elle est à l'échelle un demie. On est ici spécialistes du béluga très abondant exceptionnellement ici mais partout ailleurs en danger d'extinction.
 

Croisières du Grand Héron
 
D'après Yves Bélanger, c'est en face de la Marina de Sainte-Anne-De-Pontneuf que l'on observe la plus grande concentration de baleines bleues et de rorqual commun au monde. L'endroit est stratégique et c'est d'ailleurs ici que se rendent les bateaux de croisières les plus rapides en provenance de Tadoussac pour garantir à leurs clients l'observation des plus grands cétacés.
 
Croisières du Grand Héron : Club nautique Sainte-Anne-De-Portneuf Côte Nord Québec. Tél. 418.587.6006.
Site et email : www.iquebec.com/grandheron
 
Centre Meriscope : Lucia Diloro & Dany Zbinden 1, rue du Quai 9, CP190 Rivière-Portneuf Québec.
Site et email : www.isuisse.com/cetaces - ludi@dropnet.ch - dzbinden@dplanet.ch
 
 
Superbe observation de rorqual commun dont la longueur totale doit probablement dépasser les vingt mètres. Il s'agit tout simplement du second animal le plus gros de la création derrière la baleine bleue.
 

Parc des Îles Mingan
 
La visite de l'archipel en bateau ou à pied est un moment magique si vous avez la chance de la faire par beau temps. Du bateau qui vous y emène ou même de la plage, guettez l'apparition de petits cértacés qui circulent entre les îles à la recherche de bancs de krill : petit rorquals, rorquals communs ou même baleines à bosses s'aventurent régulièrement à quelques mètres du bord.
 
Parcs Canada Unité de gestion de Mingan : 1303 rue de la Digue Havre-St-Pierre Québec, GOC 1PO
Tél. 418.538.3331. Site et email : www.parcscanada.gc.ca - archipel_de_mingan@pch.gc.ca
 
 
 
L'Archipel des Îles Mingans est riches de nombreux écosystèmes très dissemblables. Des tourbières acides abritent par exemple quelques espèces rares de plantes insectivores, d'inombrables colonies d'oiseaux ainsi que de nombreuses familles de mamifères marins complètent ce panorama idilique... Sans oublier les insectes qui prolifèrent en juin et juillet : on ne compte pas moins d'une quarantaine d'espèces de mouches noires et ne parlons pas des moustiques. N'oubliez donc pas de vous munire de repelant !
 

Centre Explorama de Sainte Anne des Monts
 
De nombreuses activitées pédagogiques et des sorties en mer y sont organisées pour les enfants. Vous aurez l'occasion d'y pècher vous-même des crabes rouges géants particulièrement impressionnants !
 
Centre Explorama : 1, rue du Quai Case postale 250 Sainte-Anne-Des-Monts Québec, GOE 2GO
Site : www.explorama.org
 
Lors de la sortie en mer avec le bateau du centre Explorama, on participe aux relevés scientifiques quotidiens de températures et de salinité de l'eau à différentes profondeurs et l'on relève quelques casiers ce qui permet de découvrir plusieurs sortes de crabes représentatifs de la faune sous-marine du Golfe du Saint Laurent : en particulier le très recherché crabe des neiges qui survi à des températures extrèmement basses.
 

Programme d'adoption de rorqual bleu de la Station de recherche des Îles Mingan
 
Imaginez une créature qui mesure 7 mètres à la naissance, pèse 3 tonnes et grossit de 100kg par jour ! Adulte, elle peut atteindre 30 mètres et 150 tonnes: une vingtaine d'éléphants!

Depuis 1988, la Station de Recherche des Iles Mingan a mis en place le programme d'adoption d'un rorqual bleu dans le but de vous ouvrir les portes de la recherche scientifique et le monde des mammifères marins. Ce programme a depuis contribué chaque année à soutenir financièrement nos recherches sur cette espèce menacée de disparition.
Les fonds amassés par ce programme sont directement versés aux recherches effectuées dans le fleuve Saint-Laurent, dans la mer de Cortez ou en Islande. Grâce à ce programme d'adoption, vous pouvez suivre les mouvements de l'individu adopté à travers nos études de terrain, année après année. Le catalogue de L'Atlantique nord recense aujourd'hui: 384 individus pour le Golfe du Saint-Laurent, 56 pour l'Islande et une vingtaine d'individus de l'est Atlantique, photographiés surtout aux Açores. Le catalogue de la Mer de Cortez compte lui 312 individus. Parmi ces individus, certains sont connus depuis plus de 20 ans et sont revus régulièrement dans les eaux du Golfe du Saint-Laurent ! Une adoption coûte 100$ (1000$ pour une entreprise) et dure 2 années. Vous recevrez :
 
Une photo d'identification (8X10) noir et blanc de votre baleine
L'historique de votre baleine sous forme de rapport scientifique des observations
Un rapport d'identification
Une carte de membre de la station vous donnant accès à des réductions sur les entrées à notre centre d'interprétation
Un certificat d'adoption
 
Pendant les deux années de l'adoption, vous recevrez des nouvelles de votre baleine et de nos recherches et vous pourrez poser vos questions aux biologistes de la Station de recherche des Îles Mingan. Aidez nous à poursuivre nos études sur les rorquals bleus et à les sauvegarder en supportant la recherche!
 
Formulaire d'adoption en ligne : www.rorqual.com/fadopt.htm
 
 

Tous les mamifères marins du Saint Laurent
 
C'est la fabuleuse richesse nutritive des eaux du St Laurent qui explique la grande diversité d'espèces de mamifères marins rencontrées dans l'estuaire.
 
Commençons avec l'ordre des cétacés au sein duquel on rencontre de nombreux représentant du sous-ordre des Odontoncètes (cétacés à dents), par exemple cachalots, bélugas, orques, dauphins... Viennent ensuite les représentants du sous-ordre des mysticètes (cétacés à fanons) par exemple les rorquals bleus, à bosse, communs... Et nous finirons avec des animaux très différent : l'ordre des pinnipèdes, c'est à dire les phoques (à capuchon, communs, gris, du Groenland...)
 
 
Baleine à Bec Commune (Northern Bottlenose whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Odontocètes
Famille : Ziphiidés
Espèce : Hyperoodon ampullatus
Longueur maximale : 7,5 à 10 m.
Poids maximal : 3 à 3,6 tonnes.
 
Béluga (White whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Odontocètes
Famille des bélugas et Narvals (Monodontidae)
Espèce : Delphinapterus leucas
Longueur maximale : 4,5 à 6 m.
Poids maximal : 0,65 à 1,3 tonnes.
 
Cachalot macrocéphale (Sperm whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Odontocètes
Famille des cachalots (Physeteridae)
Espèce : Physeter macrophalus
Longueur maximale : 15 à 18,3 m.
Poids maximal : 57,1 tonnes.
 
Dauphin à flancs blancs de l'Atlantique
White sided dolphin. Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Odontocètes
Famille des dauphins de mer (Delphinidae)
Espèce : Lagenorhynchus acutus
Longueur maximale : 1,9 à 2,5 m.
Poids maximal : 150 à 200 kg.
 
Dauphin à nez blanc :
White beaked dolphin. Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Odontocètes
Famille des dauphins de mer (Delphinidae)
Espèce : Lagenorhynchus albirostris
Longueur maximale : 2,5 à 3 m.
Poids maximal : 180 à 275 kg.
 
Orque épaulard (Killer whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Odontocètes
Famille des dauphins de mer (Delphinidae)
Espèce : Orcinus orca
Longueur maximale : 7 à 9,5 m.
Poids maximal : 4 à 8 tonnes.
 
Globicéphale noir (pilot whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Odontocètes
Famille des dauphins de mer (Delphinidae)
Espèce : Globicephala melaena
Longueur maximale : 6 à 8 m.
Poids maximal : 1,8 à 3,5 tonnes.
 
Marsouin commun (Common porpoise)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Odontocètes
Famille des marsouins (Phocoenidae)
Espèce : Phocoena phocoena
Longueur maximale : 1,8 m.
Poids maximal : 27 à 88 kg.
   
 
Baleine franche noire (Northern right whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Mysticètes
Famille : Balaenidés
Espèce : balaena glacialis
Longueur maximale : 15 à 18 m.
Poids maximal : 30 à 100 tonnes.
 
Petit rorqual (baleine de Minke)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Mysticètes
Famille : Balaenidés
Espèce : Balaenoptera acutorostrata
Longueur maximale : 8 à 12 m.
Poids maximal : 6 à 8 tonnes.
 
Rorqual bleu (blue whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Mysticètes
Famille : Balaenoptéridés
Espèce : Balaenoptera musculus musculus
Longueur maximale : 33,58 m.
Poids maximal : 190 tonnes.
 
Rorqual commun (fin whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Mysticètes
Famille : Balaenoptéridés
Espèce : Balaenoptera physalus
Longueur maximale : 27 m.
Poids maximal : 85 tonnes.
 
Rorqual à bosse (humpback whale)
Ordre : cétacés.
Sous-ordre : Mysticètes
Famille : Balaenoptéridés
Espèce : Megaptera novaeangliae
Longueur maximale : 12 à 19 m.
Poids maximal : 25 à 30 tonnes.
   
 
Phoque à capuchon (hooded seal)
Ordre : pinnipèdes.
Longueur maximale : 2 à 2,6 m.
Poids maximal : 140 à 145 kg.
 
Phoque commun (harbor seal)
Ordre : pinnipèdes.
Longueur maximale : 1,5 m.
Poids maximal : 100 kg.
 
Phoque gris (greay seal)
Ordre : pinnipèdes.
Longueur maximale : 1,6 à 2,3 m.
Poids maximal : 100 à 370 kg.
 
Phoque du Groenland (harp seal)
Ordre : pinnipèdes.
Longueur maximale : 1,63 m.
Poids maximal : 135 kg.
 

Grandiose : l'observation des Cétacés en Guadeloupe
Entre novembre et mai à bord du catamaran le Catadive, vous pourrez observer les cétacés entre 5 et 10 miles au large : cachalot, baleine à bosse, globicéphale tropical, dauphin tacheté pantropical ou orque naine.
 
L'approche respecte une charte stricte définie par des organismes de protection des cétacés afin de ne pas déranger les animaux. Dans ces conditions il vous sera possible de les observer à quelques dizaines de mètres seulement. Évidemment hors de question de vous mettre à l'eau avec les cétacés (ce genre de privilège est réservé aux scientifiques ou à des photographes pour les besoins d'un reportage). Grâce à des hydrophones et à un matériel pédagogique complet, vous pourrez écouter le chant des baleines et les clics des cachalots. La sortie whale watching dure une demi-journée. Prix de 120 à 240 F.
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© Jean François VIBERT - Journalist and photographer - Paris -
 
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